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4ème journée des soins palliatifs à domicile

Quand le soin rencontre les temporalités

« Je ne me sens pas d’affinité pour le fameux mot de Cicéron que la vie est une méditation de la mort. La vie est une méditation de la vie, et je dirais qu’il faut vivre au jour le jour. Il faut vivre comme s’il fallait plier bagage demain mais aussi comme si on avait tout le temps devant soi. »
Paul Ricœur me confiait en 1985 cette pensée sur la vie – un plaidoyer pour que l’instant présent ne soit pas destitué de ce qu’il signifie. Y compris lorsque le temps nous est compté et que la maladie ou la perte d’autonomie deviennent une souffrance altérant l’existence au point parfois de préférer s’en délivrer. Vivre sa vie, en assumer chaque instant sans être assigné à anticiper l’échéance de notre mort, est un acte de liberté, l’affirmation de valeurs d’humanité auxquels je ne renonce pas. Accompagner en société la personne jusqu’au terme de son existence, lui permettre d’accéder aux soins qui apaisent ses souffrances, à la sollicitude de présences bienveillantes et compétentes respectueuse de ce quelle est, attentive à ses attentes, est un devoir d’humanité qui nous engage là même où la tentation de l’abandon menace à tout instant.

Le temps qui reste - Télécharger

Elle a du mal à respirer - Télécharger

Si chaque temporalité du soin est différente, comment faire ? - Télécharger

Gestion de la douleur à domicile : 'boite à outil' - Télécharger

Il n'en finit plus de mourir - Télécharger

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Face aux épreuves, la joie comme ressource.

En ce moment, on ne sait plus comment faire pour soutenir ceux qui perdent la joie ou sont en burn-out, dépression… Je vais justement participer à un évènement sur le Burn-out à Langon, près de Bordeaux le 23 janvier.